On nous dit souvent de ne pas gaspiller parce qu'il y a des gens qui n'ont pas de nourriture, mais je n'avais jamais réfléchi aux impacts sociaux et environnementaux réels que pouvaient avoir le gaspillage alimentaire. Dans cet article, on apprend que dans certains pays tels que les États-Unis, l'Angleterre et le Canada, 50 % des aliments sont gaspillés. Les pertes sont autant au niveau des ménages qu'au niveau des entreprises de transformation des aliments. Ajoutons à cela les pertes dans les champs.
« Les producteurs de tomates jettent celles qui n’ont pas la forme parfaite exigée par les épiceries, les transformateurs produisent en trop de peur de ne pas pouvoir satisfaire les commandes de dernière minute, les épiceries (surtout les plus petites) ont du mal à estimer la demande et doivent se débarrasser d’aliments périmés ou fanés. Pendant ce temps, on achète plus que ce dont on en a besoin pour ne pas retourner à l’épicerie, parce qu’on veut profiter d’une vente «deux pour un», parce que les rabais sont alléchants. »
Les impacts négatifs sur l'environnement qu'on le transport des aliments et leur transformation est donc en partie évitable! On parle de production de gaz à effet de serre, d'eau gaspillée et de terres surexploitées pour rien! Bref, nous sommes loins d'être assez efficaces dans la gestion de nos ressources.
« Selon Tristam Stuart, auteur de Waste, 10% des émissions de GES des pays industrialisés est imputable à la production d’aliments qui ne seront pas consommés. On peut aller plus loin et calculer que l’eau gaspillée pour produire de la nourriture qui ne sera pas consommée serait suffisante pour combler les besoins de 9 milliards de personnes (200 litres par jour par personne), la population qu’aura la planète en 2050. Et si on plantait des arbres sur les terres aujourd’hui utilisées à faire pousser des aliments qui seront gaspillés, les GES d’origine humaine seraient théoriquement annulés.»
Par ailleurs, la surconsommation de nourriture dans les pays industrialisés réduit la quantité de nourriture accessible aux plus démunis. En effet, la surconsommation des grains entraine de l'inflation, la rendant plus difficile d'accès pour les pauvres. Bref, si on gaspillais moins et qu'on réduisait notre consommation (non nécessaire) de nourriture, la condition de vie de million de gens sous-alimentés pourrait théoriquement être améliorée, si on pose des actions de lutte contre la sous-alimentation et qu'on améliore la gestion des ressources.
Je vous invite donc à réduire le gaspillage à la maison en faisant appel à ces quelques trucs proposés dans l'article.
Planifier, être en ordre, acheter au jour le jour, utiliser les restes, congeler, composter etc...
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